MOBILITE

Terme de regroupement

Les pôles d'échanges multimodaux de la métropole brestoise : État des lieux et perspectives

Les pôles d’échanges multimodaux (PEM) améliorent la mobilité en facilitant l’intermodalité et en encourageant l’usage de transports durables. Le projet Mon réseau grandit inclut la mise en œuvre de nouveaux PEM et l’optimisation de ceux déjà opérationnels au sein de la métropole brestoise, qui peuvent également constituer de véritables lieux de vie. Ce nouvel observatoire, mené en partenariat avec l’Institut de Géoarchitecture de l’Université de Bretagne occidentale, analyse leur rôle et les attentes des usagers à partir d’observations de terrain et d’une enquête auprès des usagers.

La mobilité comme épreuve

Dimension incontournable de nos modes de vie, érigée en valeur universelle, la mobilité constitue un élément déterminant de l’intégration sociale. Mais, lorsque la machine se grippe, c’est toute la vie qui est affectée. Hausse des prix du carburant, panne de véhicule, handicap, perte d’autonomie, etc. sont autant de facteurs de vulnérabilité. Cela touche notamment les ménages modestes et dépendants de l’usage de l’automobile, ceux contraint de parcourir de longues distances pour leurs activités. Dans l’Ouest breton, près d’un ménage sur cinq est concerné par ces difficultés.

Mégadonnées et sources émergentes

Enjeu majeur de l’action publique, la connaissance de la mobilité est depuis plusieurs années agitée par l’émergence de nouvelles sources de données, notamment produites par des acteurs privés et issues de l’usage massif de la téléphonie mobile. Loin de la révolution annoncée, ces données offrent néanmoins une opportunité pour améliorer la compréhension des enjeux territoriaux en la matière, en complément des sources conventionnelles.

Des pôles générateurs de flux qui façonnent les mobilités métropolitaines

Le projet Mon réseau grandit va desservir des équipements majeurs qui génèrent quotidiennement un grand nombre de déplacements. Ces générateurs se distinguent non seulement par l’intensité des déplacements mais aussi par les comportements de mobilité associés. Ainsi, l'usage de la voiture est plus fréquent en périphérie, tandis que les personnes se rendant dans les établissements du centre-ville privilégient les transports en commun. La satisfaction des usagers vis-à-vis du service offert varie avec leurs choix de mobilité.

Le projet BreizhGo express nord

Depuis 2023, la région Bretagne développe le projet BreizhGo express Nord qui vise à renforcer l’offre ferroviaire dans la partie septentrionale du territoire, entre Lamballe et Brest. 
Ce projet prévoit une augmentation de la desserte TER par la mise en circulation de nouvelles rames permettant un nombre d’arrêts plus important. Pour atteindre cet objectif, la région a sollicité les intercommunalités concernées afin de contribuer au financement global du projet, en investissement et en fonctionnement.

Le covoiturage et l'autostop organisé dans l'Ouest breton

Le covoiturage a le vent en poupe. Identifié dans la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) comme un levier pour décarboner les mobilités, il bénéficie depuis quelques années d’un soutien important des pouvoirs publics, tant au niveau national qu’au niveau local. Si la pratique a été fortement touchée par la pandémie, elle a récemment retrouvé un élan en profitant de l’augmentation du coût d’usage de l’automobile, en particulier celui du carburant.

Le cadre de vi(ll)e en 2023

Le troisième volet de l’Observatoire socio-économique de Mon réseau grandit s’est intéressé au concept polysémique de cadre de vie. Étudié au sein du périmètre d’impact du projet, il vise à objectiver la situation d’un certain nombre de thématiques, qu’elles soient environnementales, d’aménagement de l’espace public, d’accessibilité et de mobilité et enfin, de fréquentation des équipements sportifs et culturels.

Estimation du besoin en emploi du chantier Mon réseau grandit

Ce second numéro de l’Observatoire socio-économique a été réalisé en partenariat avec la Cellule économique de Bretagne, et propose une estimation du nombre d’emplois nécessaires à la réalisation du chantier. Au total, ce sont 1,2 million d’heures de travail qui seraient nécessaires pour mener à bien ce projet. Ce volume horaire correspondant à 150 à 320 équivalents temps plein annuel entre 2023 et 2026, avec un pic en 2024.