SEUIL

Sans transition, Une nouvelle histoire de l'énergie

Voici une histoire radicalement nouvelle de l’énergie qui montre l’étrangeté fondamentale de la notion de transition. Elle explique comment matières et énergies sont reliées entre elles, croissent ensemble, s’accumulent et s’empilent les unes sur les autres.

Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ?

La France sous nos yeux

Qu’ont donc en commun les plateformes logistiques d’Amazon, les émissions de Stéphane Plaza, les restaurants de kebabs, les villages de néo-ruraux dans la Drôme, l’univers des coaches et les boulangeries de rond-point ? Rien, bien sûr, sinon que chacune de ces réalités économiques, culturelles et sociales occupe le quotidien ou nourrit l’imaginaire d’un segment de la France contemporaine. Or, nul atlas ne permet de se repérer dans cette France nouvelle où chacun ignore ce que fait l’autre.

L'État a toujours soutenu ses territoires

Les grands thèmes de protestation, largement relayés par les médias, tournent aujourd’hui autour de l’« explosion » des inégalités et de la « sécession » des grandes métropoles. Il est donc crucial de procéder à un état des lieux au regard de toutes ces revendications. « Abandon des territoires », vraiment ? De quelle « fracture territoriale » parle-t-on ? Car les métropoles, Paris, Lyon, Nantes ou Toulouse, sont de véritables poules aux œufs d’or pour les autres régions.

L'économie désirable

La dynamique de la société « hyper-industrielle » est-elle compatible avec l’urgence écologique ? Les gains d’efficacité considérables mis en œuvre par la machine industrielle ne suffiront pas à enrayer la catastrophe écologique qui menace. De nouveaux régimes de sobriété sont nécessaires. Mais, pour être désirables, ils doivent s’inscrire dans une réorientation des priorités productives : santé, éducation, alimentation, loisirs, sécurité, mobilité. Cette économie humano-centrée est en train d’émerger, mais son versant collectif reste largement à construire.

Faut-il avoir peur de la population mondiale ?

Faut-il avoir peur de la population mondiale ?

Le climat change, la pollution s’intensifie, la déforestation se poursuit, la pression sur les terres est toujours plus forte… Est-ce le fait d’une croissance démographique trop rapide à l’échelle de la planète ? Pour réduire la pression environnementale, suffirait-il que la population mondiale se stabilise ou décroisse ? Clairement non. Que peut-on faire alors ?

Une autre fin du monde est possible

La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d’autres s’amorcent, faisant grandir la possibilité d’un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons.
Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu’il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel.

A quoi rêvent les algorythmes

Google, Facebook, Amazon, mais aussi les banques et les assureurs : la constitution d'énormes bases de données (les « big data ») confère une place de plus en plus centrale aux algorithmes. L'ambition de ce livre est de montrer comment ces nouvelles techniques de calcul bouleversent notre société. À travers le classement de l'information, la personnalisation publicitaire, la recommandation de produits, le ciblage des comportements ou l'orientation des déplacements, les méga-calculateurs sont en train de s'immiscer, de plus en plus intimement, dans la vie des individus.

La crise qui vient : la nouvelle fracture territoriale

S’inscrivant dans la continuité de la "République et ses territoires", le nouvel ouvrage de Laurent Davezies se propose d’analyser, dans une démarche prospective, les possibles effets à venir des politiques de réduction des dépenses publiques actuellement appliquées en France. Il est régulièrement reproché aux économistes de négliger la dimension territoriale des activités qu’ils décrivent. Les territoires sont, au mieux, considérés comme des réceptacles passifs de mécanismes économiques ; au pire, ils sont ignorés2.

La grande transition - la France dans le monde qui vient

La France est engagée dans une transition économique, sociale et culturelle sans équivalent depuis un demi-siècle. L'économie des services, le passage à l'ère " hyperindustrielle ", la concurrence des pays émergents, les nouvelles mobilités, l'individualisation des modes de vie, la reconversion environnementale, la montée des écosystèmes complexes que sont les grandes métropoles et la "rurbanisation" de nos campagnes ont déjà commencé à modifier en profondeur la géographie comme la société de ce pays.

La condition urbaine : la ville à l'heure de la mondialisation

Avec la mondialisation, nous voilà projetés dans l'" après-ville ", dans le " post-urbain ". En Europe, nous étions habitués à voir la ville comme un espace circonscrit dans lequel se déroule une vie culturelle, sociale et politique rendant possible une intégration civique des individus... Nous voici maintenant confrontés d'un côté à des métropoles gigantesques et sans limites, et de l'autre au surgissement d'entités globales, en réseau, coupées de leur environnement.