VILLE

vive le lotissement!

Sous la ville, le foncier. Faire de la ville, c'est d'abord fabriquer du foncier. Ou, au moin, le transformer. Pas seulement le foncier physique (la structure du parcellaire), mais le foncier juridique (le droit des sols et leur appropriation), le foncier économique (la valorisation des terrains), le foncier social (le changement de symbolique des quartiers). Or, aussi bien les objectifs que les conditions de la fabrication fonçière sont en pleine mutation.

Densifier les banlieues

Dans le choix de la localisation de son logement, chaque ménage réalise, de facto, des arbitrages entre des aspirations contradictoires : la proximité des services et de l'emploi, la tranquillité, l'espace, l'animation urbaine... On ne pourra amener les ménages à renoncer à l'espace de la maison individuelle pour des "maisons de villes" si on ne leur offre pas, en contrparite, une véritable ambiance urbaine.

Les marchés fonciers, causes ou conséquences de la ségrégation urbaine?

Est-ce que parc eque les terrains (et les logements) d'un quartier sont chers que, seule, la parite la plus aisée de la population y réside, ou est-ce au contraire parce que la population la plus aisée a choisi de vivre dans un quartier que l'espace y est plus cher qu'ailleurs? Cette question apparemment théorique est lourde d'implications en matière de politique urbaine. L'auteur conduit une revue critique des grands axes des thèses en présence.