PAYS DE BREST

Au 1er semestre 2025, malgré un solde d’opinion encore négatif, la part de chefs d’entreprises ayant déclaré une hausse de leur chiffre d’affaires est en légère progression. Le niveau de recrutements reste stable. Celui des investissements est en hausse mais devrait reculer au second semestre. La rentabilité des entreprises interrogées est majoritairement orientée à la baisse et les perspectives sont peu optimistes.

Les effectifs étudiants reculent de 1,5 % en un an, pour atteindre 30 580 inscrits dans le pays de Brest à la rentrée 2024 dont 29 740 au sein de la métropole brestoise. Cette baisse s’explique par l’érosion des effectifs dans les cursus en alternance, après plusieurs années de hausse ininterrompue. 

Une relative stabilité est observée du côté de l’UBO, des grandes écoles et des lycées. Les classes préparatoires aux grandes écoles, après quelques années moins dynamiques, accueillent davantage d’étudiants dans les filières scientifiques et économiques. 

Comme ailleurs en France, le contexte économique et politique de la seconde moitié de 2024 a impacté l’activité des entreprises du bassin de Brest. Tous secteurs confondus, les dirigeant·es constatent un repli des performances. Malgré le recul de l’inflation, la croissance reste absente, freinée par la baisse des investissements et une consommation atone. Des incertitudes budgétaires et fiscales viennent également peser sur les perspectives des chefs et cheffes d’entreprises. 

Le pays de Brest montre une certaine résilience malgré un contexte économique incertain. L'emploi salarié privé progresse fortement, le taux de chômage est historiquement bas et la demande d'emploi diminue. Cependant, des signes de ralentissement apparaissent : les déclarations d'embauche stagnent, les procédures collectives augmentent et les ménages réduisent leurs investissements au profit de l'épargne.