Cette frise suit le fil conducteur « Hériter, Se situer, Se projeter » défini pour fêter les 50 ans de l’Adeupa, parce que l’avenir ne se prévoit pas, et de moins en moins d’ailleurs, mais se prépare au regard d’une situation héritée. 

Elle présente l’évolution de l’agence dans son contexte environnemental et législatif depuis 1974. Elle n’est évidemment pas exhaustive. Elle reprend quelques dates majeures de l’histoire des collectivités territoriales, de l’histoire des lois relatives à l’urbanisme et à celle de la prise de conscience des enjeux environnementaux.

Elle présente quelques travaux réalisés par l’agence, avec l’intention de montrer la continuité des sujets au fil du temps, et leur évolution. Il est ainsi intéressant par exemple, de voir que dans les années 70 et 80 l’Adeupa animait un observatoire du stationnement. Des schémas de référence ont été réalisés régulièrement dans les communes de la métropole. Des études urbaines nombreuses ont été menés sur les quartiers de Jaurès ou de Siam. L’observation sociale dans les quartiers prioritaires a commencé bien avant la mise en œuvre de l’observatoire social par les partenaires de la politique de la ville. Des études d’impacts économique de certaines filières du territoire comme la défense ont été actualisées à plusieurs reprises. Dès 1976, l’agence travaillait sur un plan vert pour l’agglomération ou en 1984 sur son plan de déplacement. Autant de traductions du « coup d’avance » qu’une structure experte d’ingénierie mutualisée se doit d’avoir. Sur la frise, la notion de progrès est illustrée à travers une technologie avec un impact majeur dans nos sociétés : le téléphone. D’un bien partagé au sein d’un réseau de voisinage jusque dans les années 1970, il est devenu un bien individuel détenu par quasiment tout le monde, jusqu’aux plus jeunes et illustre d’une certaine manière l’individualisation de la société. Omniprésent dans notre quotidien, il a transformé la façon dont on communique les uns avec les autres, il est devenu un objet multifonctions dont on se passe difficilement. Le téléphone présente l’intérêt d’évoquer l’ensemble des sujets sur lesquels l’agence travaille : l’environnement compte-tenu des ressources exploitées pour les fabriquer, l’aménagement avec les réseaux, les antennes, ou encore les cabines téléphoniques que certains veulent revoir installées au nom de la démocratie, les modes de vie, la consommation, l’information, la santé, les inégalités sociales, et bien évidemment les données sur lesquelles on s’appuie pour réaliser nos missions au service des territoires.