Observatoire de l'habitat en Finistère

Comment répondre aux besoins en logements dans leur diversité ?

Le marché immobilier finistérien connait une tension grandissante depuis plusieurs années : hausse des prix du foncier, des coûts de construction, des prix dans l’ancien, du nombre de demandeurs d’un logement social… Les jeunes ménages peinent à commencer ou poursuivre leur parcours résidentiel et les moins aisés risquent de se retrouver captifs de leur logement. À cela s’ajoute l’indispensable prise en compte du vieillissement de la population, qui génère des besoins spécifiques en matière d’habitat et de logement. 

Les logements privés vacants dans le Finistère

Un logement vacant est un logement inhabité qui n’est ni une résidence secondaire ni un logement occasionnel. Dans le Finistère, 18 000 logements privés sont vacants depuis plus de deux ans. Ces logements, dont la vacance parait structurelle, peuvent constituer un gisement potentiel pour répondre aux besoins en logement des ménages. Ils représentent ainsi une opportunité d’accroitre le parc de logements tout en limitant la construction neuve dans un contexte national de réduction de l’artificialisation des sols.

Quels parcours résidentiels aujourd'hui dans le Finistère ?

Chaque année dans le Finistère, 100 000 personnes emménagent ce qui représente environ 10 % de la population. Ces mouvements, désignés par le terme de parcours résidentiels, ont fait l’objet de l’observatoire départemental de l’habitat n°18. Sa restitution a donné lieu à une table ronde pour débattre des questions que peuvent poser ces trajectoires, de souligner des points de vigilance et d’envisager des solutions permettant d’apporter une fluidification.

Regards sur les parcours résidentiels en Finistère

Dans le Finistère, chaque année, 100 000 personnes emménagent dans une maison ou un appartement, ce qui représente environ 10 % de la population. Si la mobilité résidentielle est avant tout une affaire de proximité, les logiques résidentielles diffèrent fortement selon l’âge et la catégorie sociale des individus. La présente note analyse propose des clés de compréhension de la mobilité résidentielle en Finistère, et des enjeux associés.

Habitat en Finistère : Note de marché 2018-2019

La construction neuve est dynamique dans le Finistère en 2018 : le secteur connait une hausse de 17 %, notamment portée par l’anticipation de la fin du Pinel dans les secteurs qui étaient concernés. De façon prévisible, le début d’année 2019 montre un léger recul, corroboré par la diminution des autorisations. C’est probablement la fin du dynamisme stimulé par l’anticipation des mesures fiscales.
Pour le marché de l’occasion, la tendance est à la stabilisation dans le département, tant des volumes de vente que des prix, après une année précédente de ventes nombreuses.

Les évolutions du logement social en Finistère

Dans la suite de la présentation des travaux de l’observatoire de l’habitat en Finistère, une table ronde s’est tenue le 4 décembre 2018 sur le thème des évolutions du logement social. 
En présence d’acteurs majeurs du secteur et d’une experte nationale, la table ronde a permis d’aborder différentes thématiques telles que les évolutions des caractéristiques des demandeurs, les enjeux de la vente HLM… Cette publications rend compte de ces échanges.
 

2017-2018 : une année faste, des perspectives incertaines pour l'habitat en Finistère

La production neuve, la promotion immobilière et les ventes de biens d’occasions ont atteint des niveaux élevés en 2017 et 2018. La bonne santé du marché finistérien en 2017 est à analyser à l’aune du contexte national et de l’anticipation d’évolutions fiscales : taux d’intérêt encore bas pour les ménages accédant, prêt à taux zéro toujours présent dans l’ancien et anticipation par les investisseurs de la fin du Pinel en zone B2. 2018 apparaît plus raisonnée et le futur dépendra de l’évolution de la situation économique, du marché de l’emploi, mais surtout de l’évolution des aides.