POPULATION ET MODES DE VIE / Démographie

Terme de regroupement

Mortalité aux grands âges : encore des écarts selon le diplôme et la catégorie sociale

À 86 ans, dans les conditions de mortalité des années 2000-2002, les femmes ayant un diplôme supérieur ou égal au baccalauréat vivraient encore 7,1 ans en moyenne, contre 6,1 ans pour les femmes sans diplôme. Pour les hommes, la durée de vie restante est moindre que pour les femmes. Mais comme pour les femmes, elle est plus longue pour les plus diplômés : 5,2 ans à 86 ans pour les hommes les plus diplômés contre 4,5 ans pour ceux qui n’ont pas de diplôme. Pour les deux sexes, les plus diplômés peuvent donc espérer à cet âge vivre encore 20 % plus longtemps que les non-diplômés.

Des insultes aux coups : hommes et femmes inégaux face à la violence

En 2005 et 2006, près de 9 % des femmes et des hommes âgés de 14 ans et plus déclarent avoir été victimes d’une agression ou d’actes de violence au cours des deux dernières années. Les premières victimes de la violence sont les jeunes hommes : agressions physiques, vols violents, injures, bagarres. Les femmes sont plus souvent victimes de violences verbales. Une femme victime sur six est agressée chez elle ou à proximité de son domicile. Le sentiment d’insécurité dans le quartier ou au domicile est plus fortement ressenti par les femmes, qu’elles aient ou non été victimes d’agressions.

L'obésité en France : les écarts entre catégories sociales s'accroissent

En France, la corpulence des femmes comme des hommes a fortement augmenté depuis 1981, avec une accélération depuis les années 1990. Cette évolution concerne aussi bien les jeunes que les plus âgés. Toutefois ce processus n’a pas touché également tous les groupes sociaux. Les différences géographiques se sont renforcées entre le Nord et l’Est, où la prévalence de l’obésité est la plus forte, et l’Île-de-France et la zone méditerranéenne, où elle est plus faible.

Dépenses sociales, premières dépenses publiques

En 2005, plus de la moitié des dépenses (55,8 %) des administrations publiques sont consacrées à la couverture des risques sociaux. LÉtat assure essentiellement les dépenses de défense, d'enseignement, d'ordre et de sécurité publics. Les collectivités locales se spécialisent dans les équipements collectifs, lenvironnement, les loisirs et la culture. Depuis 1995, la structure des dépenses publiques sest légèrement déformée au profit des dépenses sociales.

Projections de population pour la France métropolitaine à l'horizon 2050 : la population continue de croître et le vieillissement se poursuit

Au 1er janvier 2050, en supposant que les tendances démographiques récentes se maintiennent, la France métropolitaine compterait 70,0 millions d'habitants, soit 9,3 millions de plus qu'en 2005. La population augmenterait sur toute la période, mais à un rythme de moins en moins rapide. En 2050, un habitant sur trois serait âgé de 60 ans ou plus, contre un sur cinq en 2005. La part des jeunes diminuerait, ainsi que celle des personnes d'âge actif. En 2050, 69 habitants seraient âgés de 60 ans ou plus pour 100 habitants de 20 à 59 ans, soit deux fois plus qu'en 2005.

Projections 2005-2050 : des actifs en nombre stable pour une population âgée toujours plus nombreuse

La croissance de la population active est en train de ralentir. Selon la nouvelle projection tendancielle, le nombre d’actifs augmenterait encore au même rythme que les années précédentes jusqu'en 2007, puis sa croissance se réduirait progressivement jusqu'à 2015. Il se maintiendrait ensuite entre 28,2 et 28,5 millions. Une population totale fortement révisée à la hausse ainsi qu'une remontée de l'activité des seniors induite par les réformes des retraites expliquent ce nouveau profil.