D’un côté, Donald Trump, le revanchard, de l’autre, la vice-présidente Kamala Harris, venue sauver une campagne démocrate au bord du gouffre. Le résultat des élections américaines du 5 novembre prochain reste très incertain. Qui pour occuper la Maison-Blanche et avec quelle majorité à la Chambre des représentants et au Sénat ?

Si l’économie américaine est plutôt en bonne santé, il va falloir prendre des décisions importantes, par exemple sur le budget, ce qui s’est révélé cette année impossible compte tenu du blocage actuel des institutions. Les élections ­permettront-elles de clarifier la situation ?

Espérons-le. La puissance de l’économie américaine est telle aujourd’hui que si cela se passe mal là-bas, cela se passera mal chez nous. De ce point de vue, l’Europe vote Kamala Harris, une candidate qui veut réduire les inégalités internes au pays et travailler avec ses alliés à l’extérieur. A l’inverse d’un Trump, toujours au service des plus riches et qui voit l’étranger d’abord comme une menace. Le reste du monde ne vote pas aux Etats-Unis, ce sera aux électeurs américains de faire le bon choix.